Roberto Assagioli
Vous connaissez Roberto Assagioli ?? Vous avez bien de la chance!! Pas nous.
Notre attention a été attirée par une belle plaque commemorative quasiment neuve (c'est rare à Venise) Strada Nova vers le Campo Santa Sofia à hauteur du 4204, en honneur de Roberto Assagioli.
Roberto Assagioli (Venise 1888 — 23 août 1974) est un médecin neuro-psychiatre et pionnier de la psychanalyse italienne. Au départ disciple de Freud, il se sépara du maître pour développer sa propre approche de la psychothérapie, qu'il appela la psychosynthèse.
Roberto Assagioli est né le 27 février 1888 dans une famille juive aisée de Venise. Il reçut une bonne culture classique et, grâce à des séjours à l'étranger, il apprit à parler sept langues couramment. Le docteur Roberto Assagioli obtint ses diplômes de l'Université de Florence. Il se spécialisa en neurologie et psychiatrie à Zurich tout en poursuivant des études de psychologie et de philosophie. À Zurich, en 1909, il fit la connaissance de Carl Gustav Jung, qui était encore proche de Freud à cette époque. Comme thèse de doctorat en psychiatrie, Assagioli fit une « étude critique de la psychanalyse ». C'est vers cette époque qu'il entendit parler du concept de psychosynthèse, avancé par un psychiatre suisse nommé Doumeng Bezzola, qui circulait dans le milieu de la psychanalyse - concept auquel il s'intéressera au point d'y consacrer sa vie.
Il a aussi été militant pacifiste durant la Seconde Guerre Mondiale, ce qui n'a pas plus à Mussolini. On raconte qu'il aurait mis à profit son emprisonnement qui s'ensuivit pour expérimenter et affiner certaines méthode de connaissance de soi, comme l'écriture et la méditation.
Après avoir exploré et pratiqué diverses méthodes de psychothérapie, il développa une nouvelle voie qu'il appela la Psychosynthèse et fonda à Rome, en 1926, l'Institut de psychosynthèse.
On peut rattacher Assagioli à un courant qui passe par Sigmund Freud, Carl Gustav Jung et Abraham Maslow, qu'il a connus personnellement.
La psychosynthèse considère l'être humain comme un tout et accorde à chaque dimension l'importance qui lui revient, elle vise à mettre l'homme en harmonie avec lui-même et avec le monde. Elle est classée comme une psychologie trans-personnelle car au-delà du moi conscient elle pose l'existence d'un soi supérieur ou transpersonnel.