Santa Maria Nuova di Gerusalemme ou delle Vergini
La passerelle qui sert de sortie aux manifestations de la Biennale organisée dans une partie de l'Arsenal.
Sur le mur de l'Arsenal, le long du Rio de le Vergini, a été installé le tympan de la porte de l'ancien couvent.
Oeuvres sauvegardées provenant de l'église :
Le Virgine sur des plans de situations anciens :
Le Virgine sur des plans en élévation anciens :
(*) - Le terme tempera ou tempéra (du latin : temperare, « détremper ») désigne une technique de peinture basée sur un liant à émulsion, qu'elle soit grasse ou maigre.
La tempera est la principale technique de peinture à l'eau utilisée depuis des temps immémoriaux, notamment en Égypte, puis par les peintres d'icônes byzantines, puis en Europe durant le Moyen Âge.
L' église Santa Maria Nuova di Gerusalemme ou delle Vergini, fut construite par doge Pietro Ziani à la suggestion de Ugolino évêque d'Ostie, qui devint plus tard le pape Grégoire IX, en visite en tant que légat apostolique en 1224. L'église fut reconstruite entre 1547 et 1549 par Guglielmo dei Grigi.
Le 13 Septembre 1569 l'église et le couvent eurent à subir un incendie dévastateur provenant de l'Arsenal tout proche.
Célèbre à Venise à l'égal de celui de San Lorenzo ou de San Zaccharia, il fut peuplé par des religieuses provenant de la fine fleur de la noblesse vénitienne qui étaient mises au couvent pour ne pas disperser le patrimoine familial. Par décret du 23 avril 1613, chaque année au 1er mai, le doge et la dogaresse devaient visiter formellement l'église et le monastère. Cette coutume fut respectée jusqu'à la fin de la République. Un pont, à l'extrémité de la Salizada Streta sur le rio de le Vergini reliait l'île à Venise. (1)
L'Église et le monastère ont été supprimés et remis à la Marine en 1806, devenant une prison en 1809. Le chœur a été démoli en 1822, les parties restantes entre 1844 et 1869.
(1) - Une passerelle, construite récemment au même endroit, sert de sortie aux manifestations de la Biennale organisée dans une partie de l'Arsenal.
8 tableaux a tempera (*) œuvres attribuées à Lazzaro Bastiani provenant de cette église sont, aujourd'hui exposés à Sant Alvise. Ils représentent des scènes de l'ancien testament : “le colosse aux pieds d'argile“ ,“Salomon et la reine de Saba“, “ Raphaël et Tobie “, “ Rachel à la source“, “Le veau d'or “, “Le rêve de Joseph“, “Josué et la conquête de Jéricho“, “La pauvreté de Job“.
La série était complétée par deux autres éléments conservés au Musée Correr.