L'histoire inspira Gabriele Bella (1730-1799)
Fondation Querini-Stampalia
Curieusement, au fil des campagnes de refection du nizioleto, le nom du Sotoportego évolue !
Au sol, plaque marquant l'emplacement de la chute du mortier.
Juste avant de passer sous la tour de l'Horloge en venant du Rialto, à l'angle de la Marzaria de l'Orologio et du Sotoportego del Cappello
Plan Calli, Campielli e Canali
Ce bas-relief évoque la fin rapide d'une conjuration le 15 juin 1310. Des bourgeois vénitiens, en révolte après la « Serrata del Consiglio », le verrouillage du Grand Conseil préparent une insurrection pour assassiner les membres du Conseil et le Doge. Les insurgés foncent vers le palais, mais le Doge, informé, déjoue l’attaque.
Les défenseurs de la République arrivent sur la Piazza en même temps que les insurgés. S’ensuivent des combats féroces, des morts partout, mais les insurgés résistent jusqu’au moment où la retraite est décidée. Lors du début de la retraite, la bagarre réveille une femme à l'étage juste à la sortie de la Porte de l'Horloge. Elle s’appelle Lucia Rosi, fait commerce de miroirs. Voyant les insurgés se replier de la Piazza par la rue, elle prend son mortier et le jette. Il arrive sur la tête du Capitaine des insurgés qui meurt. Et là, c’est la débandade finale. Pour récompense, elle peut exposer à son balcon les jours de S. Vito de chaque année, et en d'autres jours de fêtes, la bannière de Saint-Marc, et obtint que la somme de 15 ducats qu'elle payait au titre de location de la maison qu'elle habitait ne soit augmentée, ni pour elle, ni pour ses filles.
En 1861, Elia Vivante Mussati unique occupante de l'immeuble fit sculpter sur la façade l'image de la vieille en train de jeter son récipient avec l'inscription : XV juin 1310 et le nom du sculpteur A. Lovandini.
Le 10 juillet suite à l’insurrection, un conseil de 10 personnes est créé avec des compétences extraordinaires.