Francesco Guardi (1712-1793)
Francesco Guardi (1712-1793)
William Turner (1775-1851)
Johan Richter (1665-1745)
James Baker Pyne (1800-1870)
Giacomo Guardi (1764-1835)
Edward-William Cook (1811-1880)
Luca Carlevarijs (1663-1760)
San Giorgio Maggiore vue par les peintres et les graveurs :
Si les photos sont autorisées à l'extérieur des batiments, elles sont interdites à l'intérieur. Bon d'accord, mais comme vous nous connaissez un peu maintenant...
Mais non rien de rien, lors de notre visite, nous n'étions que deux...
Le réfectoire - Photo fondation Cini
L'escalier de Longhena - Photo fondation Cini
La nouvelle bibliothèque - Photo fondation Cini
L'ancienne bibliothèque - Photo fondation Cini
Oeuvre célèbre de Paolo Caliari dit Veronese (1528-1588, les “Noces de Cana“ furent commandées en 1562 pour orner le réfectoire du monastère, avant que Bonaparte s'en empare frauduleusement en 1797. Ce tableau est maintenant dans le salon Carré du Louvre. Une réplique, offerte par la France, est installée depuis peu à la place de l'original.
Vous auriez pu y voir cette oeuvre dans le réfectoire si... :
(*) - La fondation Giorgio Cini a été créée en 1951 par Vittorio Cini, entrepreneur, mécène et collectionneur en mémoire de son fils Giorgio décédé dans un accident d'avion en 1949. Le but était de restaurer l'île de San Giorgio Maggiore gravement dégradée par 150 ans d'occupation militaire et d'en faire un centre international d'activités culturelles. Une partie des bâtiments du côté du port abrite des expositions. L'abbaye a également accueilli deux réunions du G7 en 1980 et 1987.
Entrée de la Salle Capitulaire
Niveau original
En mémoire du fondateur...
Vestibule entre les deux cloîtres
Ce que l'on découvre par la porte d'entrée de la
fondation.
Le grand cloître ou cloître de Palladio
L'Ile de San Giorgio Maggiore abrite également une abbaye Bénédictine, siège de la Fondation Cini. (*)
Et pour clore cette visite, nous vous proposons un panorama de Venise et sa lagune vu du campanile de San Giorgio Maggiore. Visite que nous préferons à celle du campanile de Saint Marc : Il n'y a presque pas de file d'attente (et on attend à l'abri). Et la vue est plus complète : On voit très bien le Palais des Doges, la Piazzeta et ...le campanile de Saint Marc.
(*) - Le Pape Pie VI, incarcéré par la Révolution Française à Valence, meurt le 29 août 1799 à l'âge de 82 ans.
Ayant perdu son pouvoir temporel,et craignant que la papauté ne soit abolie Pie VI avait publié deux décrets (17 janvier 1797 et 13 novembre 1798) stipulant que le conclave devait être convoqué par le doyen du Collège des cardinaux et se tenir dans la ville qui comptait, au sein de sa population, le plus grand nombre de cardinaux.
C’est donc Venise qui fut choisi. Le conclave s'installa dans le monastère bénédictin de San Giorgio (situé sur l’île de San Giorgio Maggiore). Bien que le conclave ait débuté le 30 novembre 1799, les cardinaux ne parvinrent pas à se déterminer jusqu’au mois de mars 1800. Trente-cinq cardinaux étaient présents. (le nombre le plus faible entre 1513 et nos jours).
Alors que le conclave entrait dans son troisième mois, le nom de Chiaramonti fut suggéré. Bien qu'il fit savoir qu’il n’était absolument pas candidat, il finit par accepter sur l’insistance d’Ercole Consalvi, secrétaire du Conclave, et fut élu le 14 mars 1800 après 104 jours de conclave et 227 jours après la mort de Pie VI. Il prit le nom de Pie VII en hommage à son prédécesseur. Il sera couronné le 21 mars 1800 dans une petite chapelle attenante au monastère de San Giorgio. Comme les trésors papaux étaient restés à Rome, ce furent des femmes nobles de Venise qui réalisèrent une tiare de papier mâché qu’elles décorèrent avec leurs propres bijoux et qui servit pour le couronnement.
Luigi Barnaba Chiaramonti, né le 14 août 1742 à Cesena (Romagne) est l' avant-dernier enfant du comte Scipione Chiaramonti (1698-1750) et de Giovanna Coronata Ghini (1713-1777). Il appartient à une famille de vieille noblesse d'origine française, sans doute celle de Clermont-Tonnerre amie des Braschi (famille dont est issu Pie VI). Sa famille est noble, mais assez pauvre.
Le 21 septembre 1765, il est ordonné prêtre et peu après, reçoit son doctorat de théologie.
Alors qu'il n'a que 42 ans, il est créé cardinal lors du consistoire du 14 février 1785 et reçoit le chapeau de cardinal le 27 juin. Il devient évêque-cardinal d'Imola..
La "maison" ne reculant devant aucun sacrifice, nous vous proposons, pour le même prix (1) - pour vous - la visite de trois lieux normalement fermés au public : la sacristie, la chapelle de la Déposition et la chapelle du Conclave (*).
(1) - Cette visite s'achète au pied du campanile - il existe un ticket groupé campanile/visite)
Rendons-nous maintenant à l'intérieur pour la visite :
Statues dans les niches :
9 - Armoiries du Pape Pie VII
3 - Christ sauveur
Antonio Tarsia (1643-1722
Statues sur le fronton et les deux ailes
1- Dessus de la coupole du choeur
San Giorgio Maggiore sur des plans de situation anciens :
San Giorgio Maggiore sur des plans en élévation anciens :
La première église, dédiée à Saint Georges, fut fondée par le Doge Giustiniano Participazio (827-829). Le Doge Tribuno Memmo (979-991) fit don en 982 de toute l'île au moine bénédictin Giovanni Morosini et plaça le monastère hors de toute juridiction religieuse. Morosini devint le premier abbé de l'île, et compta parmi ses disciples Saint Gerard Sagredo à qui une église sera dédiée sur l'île de la Giudecca.
L'église fut reconstruite une première fois après le tremblement de terre de 1223 avec l'aide du Doge Pietro Ziani (1205-1229) qui finit ses jours dans le monastère après avoir démissionné. Elle fut remaniée après 1461.
L'église telle que nous pouvons la voir actuellement a été commencée en 1566 par Andrea Palladio. A sa mort en 1580, les travaux étaient loin d'être achevés, ils le seront en 1610 sous la supervision de Simone Sorella.
Le campanile fut reconstruit après une violente tempête en 1442. De nouveau effondré en 1774 , il fut reconstruit sur des plans de Fra Benedetto Buratti. L'étage des cloches date de 1791.
L'église présente la particularité de n'avoir jamais appartenu à aucune des anciennes paroisses vénitiennes.