Sa mémoire est honorée également sur l'un des quais de la Gare Santa Lucia
Tous les ans, le 25 Avril, Venise rend hommage à ses cinq martyres morts, ainsi qu'au Capitaine Manfredi Azzarita, originaire de Cannaregio, assassiné dans les Fosse Ardéatines à Rome , et au rabbin Adolfo Ottolenchi, décédé lors de sa déportation à Auschwitz.
A Venezia, presso la casa natale, Cannaregio civico n. 1548, c'è la seguente lapide commemorativa:
«Qui nacque / Manfredi Azzarita / Capitano di Cavalleria / Medaglia d'Oro al V.M. / fu valoroso combattente sui fronti di guerra - apprezzato / ufficiale preso lo S.M.R.E. ove gli vennero affidati incarichi di particolare fiducia - fra cui quello preso il Generale Carton De / Wiart durante i preliminari delle trattative di armistizio / insofferente dell'occupazione tedesca dopo l'8 settembre 1943 / si prodigò in Roma e dintorni per organizzare gruppi e movimenti / armati clandestini - dimostrando fermezza di propositi - decisione / e carattere adamantino / arrestato dalle SS germaniche - fu tradotto ed imprigionato /nelle celle di via Tasso - ove venne atrocemente seviziato. Non rivelò / nessun segreto della organizzazione militare a cui apparteneva / e si addossò fieramente ogni responsabilità / trucidato barbaramente alle Fosse Ardeatine - trovò gloriosa / morte suggellando il suo nome e la sua fede per la Patria / Fronte Militare della Resistenza - Fosse Ardeatine - settembre 1943»
Corte Correa derrière San Leonardo
Le massacre de Cannaregio en Juillet 1944 est le premier d'une série d'attentats et de représailles
Jusque-là, la Résistance se manifestait surtout par des actes de sabotage et d'espionnage car Venise, par sa configuration fait qu'il est très difficile de passer dans la clandestinité.
Le 07/07/1944 le Sergent de la Marine, Bartolomeo Asara est tué devant le cinema Italia sur le Campo de l'Anconetta.
Le préfet de Venise Piero Cosmin et le colonel Salvatore Morelli (chef de la GNR - National Républicain Garde) organisent immédiatement des représailles dans la nuit entre le 7 et le 8 Juillet.
Ils donnent l'ordre d'assassiner dans les Cannaregio 10 antifascistes (catholiques, communistes, libéraux, agnostiques). 10 équipes, chacune composée de trois individus en civil, sont chargées de la triste besogne.
Quatre personnes qui n'ouvrent pas leur porte échappe à la mort mais pareil chance n'arrivent pas à Ubaldo BELLI, Luigi BORGATO, Bruno CROVATO, Piero FAVRETTI et Augusto PICUTTI. Un sixième, Joseph TRAMONTIN, bien que gravement blessé à la tête, peut miraculeusement survivre, grâce à un extraordinaire réseau de solidarité qui comprenait des médecins et des infirmières de l'Hôpital Civil.