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Giovanni Bellini
(1430-1516)
Francesco Loredan (1685 – 1762) - 116 ème doge de Venise (1752-1762)
Francesco Loredan est le fils d'Andrea Loredan et de Caterina Grimani. Né dans une famille très riche, il se consacre plus au commerce qu'à la carrière publique, refusant continuellement les ambassades qui l'auraient porté loin de Venise. Il préfère être sage au conseil et élu à des charges mineures. D'une culture modeste et ayant peu d'expérience internationale, il ne bénéficie pas d'une grande considération. Il est célibataire.
Après la mort de Pietro Grimani, il est élu le 18 mars 1752. A cette époque  le doge a perdu presque tous ses pouvoirs et Loredan s'adapte rapidement à cet état de fait. C'est durant son dogat que s''affrontent conservateurs et réformistes dirigés par Angelo Querini.
Les groupes de pression conservateurs réussissent à bloquer toute tentative d'évolution constitutionelle de la serénissime  et les chefs réformiste sont incarcérés ou exilés. Le doge, bien que pouvant prendre position en faveur des uns ou des autres, se montre passif se limitant à appuyer par convenance le parti conservateur perdant ainsi la possibilité de changer le sort de la République.
Le doge, vieux et malade, meurt le 19 mai 1762.
La paix
Danese Cattaneo (1519-1573)
Leonardo Loredan (1436-1521) - 75 ème doge de Venise (1501-1521)
Leonardo Loredan né le 16 novembre 1436 à Venise fils de Gerolamo Loredan et Donata Donà.
Issu d'une riche famille, il fait des études de lettres puis il s'oriente vers le commerce. Il épouse Morosina Giustinian avec qui il a neuf enfants. Sa finesse politique lui permet de faire une carrière politique modeste.
Il  est élu Doge le 2 octobre 1501, à la surprise générale . Cette élection serait due à sa parenté avec de nombreux électeurs plus qu'à ses capacités.
Quand il arrive au pouvoir, Venise est en guerre avec l'empire ottoman lequel, après une période équilibrée, voit sa supériorité s'affirmer de plus en plus contre les forces vénitiennes. Les dommages envers le trafic commercial et les grosses dépenses convainquent la république de demander la paix obtenue grâce à de nombreuses concessions territoriales
La puissance économique et politique de Venise  et son ingérence dans les affaires de la terre ferme italienne provoquent la formation de la ligue de Cambrai, constituée de la France, des États pontificaux, de l'empereur Maximilien Ier et des autres principaux princes italiens dont les objectifs sont la destruction de la république et son partage.
Se trouvant seule contre d'importantes forces ennemies, et malgré une puissante armée, le peu de discipline des troupes vénitiennes conduisent à la défaite d'Agnadel (1509) et la perte presque totale de la terre ferme vénitienne. Les terres vénitiennes sont mises à feu et à sang. Loredan doit alors encourager l'enrôlement de nouvelles troupes.
Venise passe à l'offensive grâce à l'action du provéditeur et futur doge Andrea Gritti et ainsi récupére la plus grande partie des territoires. En 1510, à l'issue d'un changement d'alliance, le pape Jules II s'allie à Venise. La guerre se poursuit jusqu'à la paix avec la France à Blois (1513). Pendant cette période, il semble que Loredan se préoccupait plus de ses affaires que de celles de de l'état.
La fin de la guerre et le comportement du doge conduisent à la relâche des usages de la société vénitienne. Il se produit un grand nombre de scandales financiers et nombre de charges publiques s'achètent plutôt que s'obtienir aux mérites.  Loredan commence à être affligé de problèmes de santé. Au cours des premiers jours de juin 1521, il est atteint de gangrène à une jambe et meurt dans la nuit du 20 au 21 juin 1521.
L’architecture du monument élevé en 1572 est de Giovanni Girolamo Grapiglia,
la statue du doge de Jérôme Campagna; les statues allégorique de Venise (à gauche),
de la ligue de Cambrai (à droite), de l’Abondance et de la Paix (dans les entrecolonnements) et les bas-reliefs, sont de Danese Cattaneo.
Les restes du doge François Loredan reposent aussi dans ce monument († 1762)
Leonardo Loredan