Francesco Guardi (1712 - 1793)
Palazzo Nani et Ca'Bernardo
Vu du Palazzo Grassi : l'autre rive de Canal Grande
Le Palazzo Grassi vu par les peintres et les graveurs :
Urs Fischer est un artiste suisse né en 1973 à Zurich.
Les expos du Palazzo Grassi débordent souvent sur Canal Grande. Quelques exemples pris pendant nos séjours.
Thomas Houseago est né en 1972 à Leeds, en Angleterre. Il se forme auprès de la Central Saint Martins à Londres et de l’institut De Ateliers à Amsterdam. Il vit et travaille actuellement à Los Angeles. Dès ses débuts, l’artiste met au centre de sa pratique la sculpture, en alliant des matières traditionnelles comme le bois, le plâtre et le bronze à d’autres matériaux moins courants : les câbles d’acier, la toile et le ciment. Les formes et les assemblages qu’il réalise échappent à toute classification culturelle : ses références à Picasso et à la sculpture africaine dialoguent avec sa passion pour la science fiction.
Subodh Gupta est un artiste plasticien indien né en 1964 à Khagaul au Bihar. Star de l'Art contemporain en Inde, il vit et travaille à Delhi.
Exposition 2010 - Bad timing, Lamb Chop! (2004-2005)
Urs Fischer
L'homme Pressé - Thomas Houseago
L'interieur du Palazzo Grassi se compose d'un grand patio couvert d'une verrière, entouré de deux étages de galeries.
Si l'on fait abstraction de "l'installation", on découvre au fil de nos déambulations de très beaux éléments de décors anciens. On peut toutefois regretter la présence très visible de détecteur de fumées et d'arroseurs automatiques au plafond.
Rudolf Stingel est un artiste conceptuel contemporain italien. Né en 1956 à Merano en Italie, il commence à devenir célèbre vers la fin des années 1980 pour ses peintures argentées mélangées aux couleurs primaires. Au début des années 1990, Stingel étudie la relation entre la peinture et l’espace où elle est montrée et développe une série d’installations qui recouvrent les murs et les sols de moquette monochrome, l’installation devenant elle-même peinture. Stingel participe à la Biennale de Venise en 1999, 2003 et 2013 et fait l’objet d’une rétrospective de mi-carrière au musée d’art contemporain de Chicago et au Whitney Museum of American Art de New York en 2007. Stingel vit et travaille à New York.
Pour l'expo, Rudolf Stingel a tapissé le palais, du sol au plafond d'un kilim afghan, photographié comme une carte géologique, agrandi jusqu'au point flou de pixelisation, imprimé en Allemagne sur une surface vierge de 7 500 m².
Nous sommes entrés avec la crainte que "les oeuvres d'art" soient omniprésentes et masquent la structure et les décors originaux du palais. Mais heureuse surprise : même si "l'installation" de Rudolf Stingel couvrait le palais du sol au plafond sans oublier les murs, les éléments anciens étaient épargnés...ouf
Une façade c'est souvent très jolie (surtout à Venise), mais ce qui nous intéresse le plus , c'est de pouvoir entrer découvrir l'intérieur des palais...
Mais pour cela il nous a fallu en janvier 2014, débourser quelques euros...
Entrée sur le Campo San Samuel
Le Palazzo Grassi aujourd'hui
Situé Campo San Samuel, sur un terrain de forme trapézoïdale, résultat d'achats de parcelles entre 1736 et 1745, le palais Grassi est un des plus importants et derniers palais érigés entre 1748 et 1772 sur le Grand Canal. Il a été construit par l'architecte italien Giorgio Massari (1687-1766) pour la riche famille Grassi. (*)
Suite à la faillite de la famille, le Palais connut une succession de propriétaires :
la société Spyridon Papadopoli, le ténor lyrique Antonio Poggi, le peintre d'origine hongroise Joseph-Auguste Schöfft, le Baron Simon de Sina, l'industriel suisse Giovanni Stucky, l'entrepreneur Venitien Vittorio Cini, une société immobilière appartenant à la multinationale italienne SNIA Viscose, la Société Fiat et enfin le propriétaire actuel le Français François Pinault. Il a décidé d'acheter le Palazzo Grassi pour exposer sa collection privée d'œuvres modernes et contemporaines.
(*)La famille Grassi, originaire de Chioggia fait partie des “case fatte per soldo“ de 1718, l'accession à la caste des patriciens vénitiens se faisant en versant 100 000 ducats à la Sérénissime .
Compte-tenu des dates de construction, on ne trouve évidemment pas de représentation du Palazzo Grassi sur les plans Barbari et Merian.
Le Palazzo Grassi sur des plans de situation anciens :
Le Palazzo Grassi sur des plans en élévation anciens :