Le Jean Bart était un cuirassé de la Marine nationale française, le second de la classe Richelieu. Il était en construction à Saint-Nazaire en 1940, d'où il s'est échappé au dernier moment devant l'avance allemande et a gagné Casablanca au Maroc. Endommagé au cours des combats de novembre 1942 auxquels il prit part, contre les Américains, il est resté inachevé pendant la guerre. Après qu'on eut abandonné l'idée de le transformer en porte-avions, il a été mis en service en 1955 seulement, dans une configuration assez proche de celle prévue à l'origine. Ce fut le dernier cuirassé mis en service au monde. Après une brève participation aux opérations contre l'Égypte, au cours de la crise du canal de Suez en 1956, il est ferraillé en 1970.
"Bachi" de marin du Cuirassé Jean Bart
Oublié après une virée à terre !!!
Le Palinuro est un trois-mâts goélette à coque acier, construit en France dans les Chantiers Dubigeon de Nantes en 1934.
Ce navire fut lancé en France sous le nom de Commandant Louis Richard, pour le compte de la Société des pêches malouines. Il était destiné à la pêche au cabillaud sur Terre-Neuve. Il est le sister-ship du Lieutenant René Guillon.
Racheté, en 1951, par la Marine italienne sa voilure d'origine fut restituée, la dunette fut prolongée, l'intérieur transformé pour servir à sa nouvelle vocation, celle de navire-école pour la formation des cadets de la marine italienne.
Son nom vient de celui du pilote du navire qui ramena Énée, fuyant Troie. D'après la tradition, ce navire le conduisit en Italie où il se fixa et fut à l'origine de la cité de Rome.
Il a participé à l'Armada du siècle à Rouen en 1999. Il fut présent à la Mediterranean Tall Ships Regatta 2013 et il a fait escale à Toulon pour les Voiles de Légende du 27 au 30 septembre 2013.
Mitrailleuse française 1ère Guerre Mondiale
Manufacture d'armes de Saint-Etienne
Il peut être étonnant de trouver des souvenirs français dans un musée italien à vocation militaire et poutant...
Attilio Bandiera (1810-1844) et Emilio Bandiera 1819-1844)
Patriotes italiens - Officiers de marine
Fusillés en 1844 par les autrichiens
Vettor Pisani (1324-1360
Amiral
Vainqueur de la flotte génoise en 1378 à Anzio et en 1380 Chioggia
Giovanni Mocenigo (1531-1598
Commandant de galère à la Bataille de Lépante
Ecole du Titien
Jacopo Soranzo (1518-1599)
Provéditeur d'armée
Attribué à Jacopo Tintoretto
Lazzaro Mocenigo (1624-1657)
Amiral de la flotte durant la Bataille des Dardanelles 17/19 juillet 1657
Nicola Ranieri
Francesco Duodo (1518-1592)
Commandant des Galeasses à la Bataille de Lépante
Ecole du Tintoret
Monument d'Angelo Emo (1731-1792), dernier Amiral de la République de Venise
Antonio Canova (1755-1849)
Le fort de Sant'Andrea de nos jours
Le fort de Sant'Andrea à l'embouchure de la porte du Lido
Les maquettes de fortifications vénitiennes
L'Armando Diaz était un croiseur léger ayant servi dans la Regia Marina pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il participe le 25 février 1941 à la couverture d'un convoi de ravitaillement à destination de Tripoli avec le Giovanni delle Bande Nere et des destroyers. C'est au cours de cette opération qu'il est torpillé par le sous-marin britannique HMS Upright au large de l'île de Kerkennah (Tunisie). Le navire coule en six minutes, emportant 484 hommes d'équipage.
Dernier combat entre la flotte Autrichienne et la flotte Franco-Venitienne le 18/08/1849
IMAM Ro 43 sur le Croiseur Armando Diaz
Heinkel He 5 (Svenska S 5 en Suède)
Fiat CR 42 Falco (J11 en Suède)
Reggiane 2000 Falco (J20 en Suède)
Tape de canon - La pancarte du musée indique Couvre bittes !!
L'Andrea Doria est un cuirassé italien construit à la Spezia de 1912 à 1916. Long de 109 mètres, il était notamment armé de 13 canons de 305 mm. Il survécu à la IIGM et fut ferraillé en 1961.
Tape de bouche de canon - Cuirassé Andrea Doria
Couleuvrine d'origine toscane
Mortier de bronze de fabrication turque
Du plus petit au plus gros calibre...
Modèle de torpille biplace et équipement des nageurs de combat
Torpille pilotée S.L.C "Maiale"
En 1935, deux officiers italiens, l'ingénieur de 2e classe des constructions navales Teseo Tesei et le capitaine du génie maritime Elios Toschi vont créer les torpilles humaines qui seront utilisées au cours de la Seconde Guerre mondiale : les siluro a lenta corsa (SLC ou torpille à marche lente), appelées aussi Maiale (cochon) en raison de leur fonctionnement capricieux. Cette torpille pilotée était l'arme de la Xe Flottiglia MAS, unité de nageurs de combat de la marine royale italienne qui opérait au cours de la Seconde Guerre mondiale. Elle fut un précurseur en ce domaine au cours de l'ère moderne, et l'une des unités spéciales les plus fameuses de la guerre. L'exploit le plus fameux fut le raid effectué dans la nuit du 18 au 19 décembre 1941 dans le Port d'Alexandrie en Egypte où les cuirassés britanniques HMS Valiant et Queen Elisabeth furent coulés.
Bateau de cérémonie - XVIIIe siècle
Le Bucentaure (en italien : Bucintoro) était un bâtiment de parade dont on se servait à Venise pour la célébration du mariage du doge avec la mer, cérémonie qui s'accomplissait le jour de l'Ascension. C'était une sorte de galère très haute sans mât ni voile, desservie par des rameurs et couronnée par une espèce d'estrade demi-circulaire, d'où chaque année le doge jetait un anneau d'or dans l'Adriatique comme signe qu'il l'épousait. Cette coutume remonte à l'an 1177. Il tirait son nom de ce qu'il portait à la proue l'image d'un centaure ayant le corps d'un bœuf au lieu de celui d'un cheval. Depuis le XIVe siècle, Venise avait possédé quatre bateaux de ce type, qui rivalisèrent de luxe et de magnificence.
Le dernier d'entre eux mesurait 34,80 m de long, 7,30 m de large, et 8,5 m de haut. Il était mu par 42 rames de 11 m de long chacune et chaque rame était manœuvrée par quatre hommes. L'équipage composé de quarante marins, était commandé par trois amiraux qui se répartissaient sur les deux ponts du navire. Le pont supérieur, couvert par un baldaquin, accueillait 90 dignitaires assis représentant les plus hautes autorités de la ville, ainsi que le trône du doge.
En 1797, les troupes françaises le brulèrent, afin de récupérer l'or qui le recouvrait.
Le Bucentaure : maquette et ce qui en reste
Et pour finir, la Gondole
Squero du Rio dei Mendicanti
Le vrai : entrée sur le Campo de San Trovaso
Le vrai : Rio de San Trovaso
Squero du Rio de San Trovaso
Le Caorlìna est un bateau de transport complètement symétrique, avec une proue égale à la poupe. Son nom remonte à la ville de Caorle.
Le topo était un bateau utilisé surtout dans les parties profondes et parfois éloignées de la lagune, dans la ceinture intermédiaire entre les zones calmes de bancs de sable et de vasières et les zones les plus animées de la mer.
Pupparin ou puparìn : embarcation rapide caractérisée par une poupe très développée, dont elle tire son nom. Utilisée en régate, elle fut utilisée jadis pour la surveillance en mer et comme bateau da casada (pour familles nobles). Dispose de 1 à 4 rames et a une longueur de 9 à 10 mètres. Le profil élancé de la coque et la forme audacieusement fine de la proue en font un bateau élégant et raffiné.
Maquettes de squeri, où on construit les bateaux de la lagune
Hall d'entrée - Au fond, la caisse
Façade et entrée sur le Campo San Biagio
Contrairement à nôtre habitude, nous ne vous présenterons pas ce musée dans l'ordre préconisé pour la visite, mais par thématique en fonction des photos que nous avons prises à savoir : Les bateaux de la lagune, les bateaux d'apparat, la marine militaire, les maquettes de fortifications vénitiennes, les personnages célèbres, et la France au musée.
Le musée, géré par la Marine, est officiellement né en 1923 "pour montrer à quel point l'esprit naval italien a été audacieux à tout moment".
En 1964, il a été décidé de transférer le musée de l'Arsenale vers le bâtiment actuel, un grand bâtiment de cinq étages qui était autrefois l'un des grenier de la République de Venise, destiné à alimenter la flotte en biscuits, l'aliment principal des équipages des galères.