Ippolito Caffi (1809 -1866)
Via Garibaldi vue par les peintres
Cette nouvelle promenade s'achève. Nous espérons qu'elle vous a plu, et pour finir en beauté nous vous invitons à nous rejoindre autour d'un...
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A l'est, un monument en honneur de la marine.
A l'ouest, un monument en honneur aux soldats de l'Armée de Terre et de la Marine.
Le carrefour de la Viale et la Riva forme une vaste esplanade. De part et d'autre de la Viale se trouvent deux monuments commémoratifs.
Après les serres, nous traversons le Rio San Isepo sur le Ponte larga Marina d'Italia           et arrivons sur la Riva dei Partigiani, but de notre promenade.
Photo Bing
Dans le bas de la Viale, avant de traverser le Rio de San Isepo, vous trouverez les anciennes serres municipales, transformées en point de rencontre.
http://www.serradeigiardini.org/fr/
Quelques éléments architecturaux sont à découvrir en parcourant la Viale.
Comment l'utilisation d'un télé-objectif fait retomber rapidement la joie de la découverte d'une nouvelle patère...
Vue vers le Nord
Vue vers le Sud
Quittant la Via Garibaldi, nous empruntons une porte à gauche de la large grille et découvrons la statue de Garibaldi.
Voulue par Napoléon, la Viale Garibaldi a été réalisée entre 1808 et 1812 en même temps que la partie abritant maintenant la Biennale, entrainant la destruction de nombreux couvents. Elle met en relation la Via Garibaldi au Nord à la Riva dei Partigiani au Sud.
Viale Garibaldi
Il est temps de revenir sur quelques uns de nos pas pour emprunter la Viale Garibaldi.
Et nous voilà au terme, non pas de notre promenade mais de notre parcours sur la Via Garibaldi. Celle-ci se termine, le Rio de Santa Anna commence.
Nous vous le ferons découvrir une autre fois. Vous constaterez que, comme sur Rio Santa Barnaba, une barque sert de boutique de fruits et légumes.
Sur le côté gauche de la Via Gribaldi, au 1834, à l'angle du Sotoportego Frizeria, un immeuble fraichement repeint porte un blason nobiliaire.
Face à l'école, la magnifique  grille d'accès à la Viale Garibaldi. Nous y reviendrons dans un instant, après avoir fini de parcourir la Via Garibaldi.
Photo floue à l'insu de notre plein gré...
Au 116, face d'accès aux Jardins, un immeuble porte deux patères au niveau du deuxième étage.
Sur le trumeau de la porte...
De chaque côté de la porte...
A côté, à la place du couvent démoli, une école élémentaire, arbore fièrement le lion de Venise.
Sur la gauche du bâtiment, le “porte-menu“ du restaurant arbore une tenue de circonstance en cette fin d'année 2012.
Face à l'église, une porte du XIV ème siècle, seul souvenir de l'église et du couvent San Domenico détruits par ordre de Napoléon pour la création des jardins.
Seule église de la Via Garibaldi, San Francesco di Paola, porte sur sa façade le Monument aux Morts de la paroisse.
Sur le campiello Caboto, on est bien loin des boutiques de luxe du Rialto ou de San Marco, mais au moins cela sert aux vénitiens.
Sur la gauche, au 1797, au-dessus d'un Coop, inscription lapidaire commémorant la visite de la Reine d'Italie, Marguerite, et de son fils, Victor-Emmanuel à Venise le 20/07/1882.
Calle Schiavona - Toujours du linge, mais un peu plus... intime !
Sur la gauche, au 1791, tout prouve que nous sommes bien dans le quartier de l'Arsenal.
A Venise, les opinions politiques s'affichent...
Un regard sur le chemin parcouru...avant de reprendre notre route...
De retour sur la Via Garibaldi, à l'angle de la Corte Nova, une vielle boutique de Tabac
On est bien à Venise...
Sur la droite, au 1554, la marque de la Scuola San Rocco...
Exemple de misanderie vénitienne...
Comme souvent en Italie, la religion n'est pas loin de la politique...
Vera da Pozzo...
Fils à linges...
Comme nous vous le proposons souvent, nous allons quitter le droit chemin pour s'égarer dans la Corte Nova qui rejoint le Rio de la Tana, le long de l'Arsenal. Vous voilà, avec nous, plongés dans la Venise authentique des Vénitiens.
L'inscription gravée au-dessus de la porte du 1777, rappelle ces évènements !
Francesco Baldisserotto est né le 10 juillet 1815 au numéro 1778 Via Eugenia (aujourd'hui Via Garibaldi),il  est le fils de Jacopo Antonio , originaire de Vicenza et qui avait acquis en 1812 une pharmacie à Venise, et de Teresa De Pieri, d'origine Vénitienne.
Il étudie à l'Ecole Navale de Venise, où il est diplômé en 1832. Devenu officier de la marine autrichienne, il voyage en Adriatique, mer Noire, Méditerranée et Atlantique (France, Afrique, Etats-Unis).
Ami des frères Bandiera, il s'affilie avec eux à la société secrète "Esperia"dès sa fondation. Du 22 Mars1848 au  27 Août 1849 il participe à la révolution de Venise en tant que lieutenant de vaisseau. En Janvier 1849, il est élu, avec son frère, pharmacien, à l'Assemblée Permanente. Le 16 Juin 1849, il devient membre de la commission militaire. Il  participe aux côtés de Daniele Manin à la rédaction du décret de  "Resistance à tout prix“. Pendant l'insurrection il devient Capitaine de Corvette.
Après la capitulation de Venise, il est exilé à Corfou. Il s'installe ensuite à Turin, où le roi Vittorio Emanuele lui confère la citoyenneté le 12 Décembre 1852. 
En 1856, après l'amnistie, il revient à Venise, où la pharmacie familiale a été confisquée. Au début de la guerre en 1859, il est arrêté avec son frère Bernard, et, par mesure de précaution, expulsé dans la forteresse Josefstadt.
En mai 1860 Cavour accepte sa demande d'entrée dans la marine du Royaume de Savoie. Il  déménage à Naples et commande le paquebot “Washington“. En 1860, il est  promu Commandement général de la marine à Palerme et le 19 Septembre de la même année, il est nommé Secrétaire de la Marine.
Retraité en 1869, il s'installe à Vicence, où il décède le 5 Décembre 1881.
Sur le côté gauche, au 1778, la pharmacie Baldisserotto, maison natale de Francesco Baldisserotto, compagnon de lutte de Daniele Manin.
Cette maison possède de belles fenêtres gothiques et une patère animalière.
Sur le côté gauche, au 1768, un cochon à côté d'une salumeria (charcuterie).
Sur le côté droit, au 1581, blason nobiliaire entouré de deux anges.
un bas-relief représentant une Vierge à l'enfant au 2079
une patère au 2097
Presque en face, la Calle del Forno réserve de belles surprises :
Sur la droite, au 1595, un lion "déplumé" ou une lionne ?
Sur votre gauche, à l'entrée de la Calle del Tagliacalse (*), un capitelli.
* Nom des tailleurs spécialisés dans la coupe des pantalons (calze)
Toujours à gauche, l'immeuble situé apès le Sotoportego Grimana possède des rambardes de balcons en fer forgé bien travaillées... bien qu'un peu rouillées.
Sur votre gauche, blason nobiliaire au-dessus du Sotoportego Delfina
Inscription sur la droite
Bas-relief au-dessus de la porte
Lion et inscription entre les fenêtres du premier étage
Immeuble au 1614
Premier élément intéressant, des inscriptions lapidaires sur le premier immeuble à droite, en hommage à Giovanni et Sebastiano Cabotto “découvreurs de Terre-Neuve.
Photo Google Maps
Photo Google Maps
Pas de doute possible, vous y êtes...
Plan Venice Map
Plan Ughi
Plan Merian
Vous pouvez arriver à la Via Garibaldi en vous promenant à pieds depuis la Piazza San Marco et suivant vers l'est, successivement, le long du Bacino San Marco, la Riva degli Schiavoni, la Riva de la Ca' di Dio, la Riva San Biagio puis, il vous reste pour finir à traverser le Rio de la Tana. Vous pouvez également prendre un vaporetto.
Cette carte postale ancienne nous montre la Via Garibaldi bordée d'arbres...
Via Garibaldi
Cette promenade vous entraîne dans le quartier de Castello, à l'est de Venise. Castello, le plus grand des six sestieri de Venise, est connu pour l’Arsenale, le grand chantier naval de Venise au sein duquel étaient construits  navires de guerre et bateaux marchands.
Mais Castello est aussi le quartier le plus authentique pour ceux qui veulent se mêler à la vie des Vénitiens.Vous découvrirez d'abord la Via Garibladi, une des rues les plus larges de Venise puis la Viale Garibaldi vaste promenade arborée.
 
La Via Garibaldi, est la seule rue de la ville à porter le nom de Via. C'est une large rue créée en 1807 par comblement du Rio di Castello. Ce qui n'a entrainé quasiment pas de destruction du tissus urbain traditionnel. D'abord nommée Via Eugénia, elle prit le nom de Via Garibaldi en 1867.
Promenade Via Garibaldi et Viale Garibaldi